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La voix du Nord
Fréthun
Il y a un peu plus d’un an, Catherine Fournier était élue sénatrice du Pas-de-Calais. Après quelques mois d’observation, l’ancienne maire de Fréthun semble avoir pris toute la mesure de sa fonction. Nous l’avons rencontrée, à Paris.
Lecture zen
Lorsqu’on pénètre dans le Palais du Luxembourg, siège du Sénat depuis plus de deux siècles, l’expression « les ors de la République » prend toute sa dimension. Ici, le poids de l’histoire peut sembler écrasant. À l’automne 2017, Catherine Fournier, fraîchement élue sénatrice du Pas-de-Calais, y a fait ses premiers pas. Elle a ressenti cette charge. « J’ai essayé de profiter au maximum de ce moment où j’y suis entrée. Je me suis dit : profite ! On n’a pas le droit de trouver ça banal, pas le droit de ne pas ressentir l’importance de l’Histoire, de la République. » Elle a vécu ces premiers jours avec les yeux grands ouverts, « comme une étudiante qui arrive dans sa nouvelle université. Il y avait comme une semaine d‘intégration avec les inscriptions, les formalités administratives, la découverte des murs et des nouveaux collègues. »
Le siège numéro 210
Un an après, l’ancienne maire de Fréthun a-t-elle la sensation d’être totalement entrée dans son nouveau costume ? «Oui, je dirais qu’il m’a fallu trois ou quatre mois d’adaptation, d’observation. Aujourd’hui je suis pleinement sénatrice». Même si elle se perd encore parfois dans les méandres des différentes ailes du palais, elle semble en effet à son aise dans la prestigieuse salle des conférences ou dans les travées de l’Hémicycle, où elle occupe le siège nº210, parmi la cinquantaine de ses collègues du groupe Union centriste.
« En quittant la mairie de Fréthun, en arrivant ici, j’ai quitté ma zone de confort, reprend Catherine Fournier. Quand on évolue comme ça, il y a un doute, on se demande si on va y arriver. Mais ce doute se chasse par l’action. » Fréthun, parfois, semble loin derrière : «J’ai tourné la page. J’ai démissionné du conseil, je me suis faite invisible pour laisser la place à mon successeur Guy Heddebaux. Maire, c’est très difficile, d’immenses responsabilités pèsent sur vous. On vit avec une boule au ventre en permanence. Et cette boule au ventre, depuis que je suis au Sénat, je l’ai perdue. »
Présidente d’une commission spéciale
À son arrivée au Sénat, Catherine Fournier a été affectée à la commission des affaires sociales, l’une des sept commissions permanentes de la chambre haute. Le 10 octobre, elle a été élue présidente d’une commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi PACTE (relative à la croissance et la transformation des entreprises). C’est une commission de 37 membres. «C’est un sujet qui me tient à cœur, je voulais en être, dit Catherine Fournier. Nous sommes cinq de mon groupe, et par un concours de circonstances, on m’a proposé la présidence. Je n’ai pas hésité. En tant que président, on est là pour que tout se passe bien, que les débats se déroulent dans la sérénité. C’est un travail d’organisation, moins lourd que celui de rapporteur. » Rapporteur, elle l’a été en février, sur une partie du projet de loi Avenir professionnel.
Catherine Fournier a posé deux questions au gouvernement, l’une en novembre 2017 sur les prêts à taux zéro dans le cadre de loi sur le logement, l’autre en octobre dernier à propos du corridor maritime et du fret irlandais. Elle est intervenue à de nombreuses reprises en séance pour défendre des amendements, interpeller le gouvernement… Elle participe par ailleurs à la délégation sénatoriale aux entreprises. Dans le cadre de son mandat, elle organise, le 4 décembre prochain au Sénat, un colloque sur le Brexit.
«Elle est vite entrée dans le mouvement»
Si Catherine Fournier semble avoir pris la mesure de sa fonction, elle le doit aussi à l’aide de Monique Bourgoin, son assistante parlementaire à Paris (Catherine Fournier a embauché un autre collaborateur, Paul Halluin, chargé de l’épauler dans son travail sur le territoire du Pas-de-Calais).
Voici vingt-cinq ans que cette femme écume le Sénat, où elle a assisté plusieurs parlementaires, dont le maire de Laval François Zocchetto. De l’institution, elle connaît l’histoire et les mœurs. « Quand j’ai été élue l’an dernier, j’ai reçu peut-être cent cinquante CV d’assistants parlementaires, dit Catherine Fournier. J’ai choisi Monique parce que son expérience compensait mon inexpérience. Et aussi parce qu’elle venait juste d’écrire un mémoire sur les conséquences de la Loi NOTRe sur les communes. Un sujet auquel j’étais très sensible. »
Au quotidien, Monique Bourgoin gère l’agenda de la Fréthunoise, guide ses pas, travaille ses dossiers, la conseille. Comment juge-t-elle cette première année ? «Je trouve Catherine très à l’aise. Elle est entrée très vite dans le mouvement, et s’est imposée très rapidement. Il y a des parlementaires qui mettent un an avant d’oser prendre la parole. Elle n’a mis qu’un mois avant de poser sa première question au gouvernement en séance publique. »
Vingt-deux années de mairie
Catherine Fournier est âgée de 62 ans. Chef d’entreprise, elle est devenue maire de Fréthun en 1995, succédant à son père René Hochart. Elle a été conseillère départementale, puis conseillère régionale en 2015, élue sur la liste conduite par Xavier Bertrand.Elle est élue sénatrice en septembre 2017 et doit quitter son fauteuil de maire, en vertu de la loi sur le non-cumul des mandants. Laissant la place à son premier adjoint Guy Heddebaux, elle démissionne quelques semaines plus tard de son mandat de conseillère municipale.
À Paris trois jours par semaine
Les semaines parisiennes de Catherine Fournier commencent généralement le mardi matin, lorsqu’elle prend le train de 8 h 15 pour rejoindre la capitale. Lorsqu’elle arrive, elle assiste à la réunion de son groupe Union centriste, où l’on prépare la séance publique de l’après-midi. Le mardi est souvent consacré à la séance télévisée des questions au gouvernement. Le reste de la semaine, la sénatrice enchaîne séances et réunions, en fonction des différentes commissions auxquelles elle appartient.
Au Sénat, elle dispose d’un petit bureau, qu’elle partage avec sa collaboratrice Monique Bourgoin. Il est au premier étage d’un vaste modulaire installé au beau milieu de la cour d’honneur du Sénat. En effet, des travaux sont en cours dans le bâtiment de la rue de Vaugirard qui abrite les bureaux habituels. Très peu de sénateurs disposent d’une chambre. Catherine Fournier a pris ses habitudes dans un hôtel de la place de la Sorbonne, avec lequel elle a négocié des tarifs. Les Sénateurs disposent d’une enveloppe mensuelle de 7 100 € pour la rémunération de leurs collaborateurs. Les « provinciaux » perçoivent une avance mensuelle de 1 200 € pour les frais d’hébergement.
Bruno Mallet
Journaliste La voix du Nord
La voix du Nord
FréthunIl y a un peu plus d’un an, Catherine Fournier était élue sénatrice du Pas-de-Calais. Après quelques mois d’observation, l’ancienne maire de Fréthun semble avoir pris toute la mesure de sa fonction. Nous l’avons rencontrée, à Paris.
Lecture zen
Lorsqu’on pénètre dans le Palais du Luxembourg, siège du Sénat depuis plus de deux siècles, l’expression « les ors de la République » prend toute sa dimension. Ici, le poids de l’histoire peut sembler écrasant. À l’automne 2017, Catherine Fournier, fraîchement élue sénatrice du Pas-de-Calais, y a fait ses premiers pas. Elle a ressenti cette charge. « J’ai essayé de profiter au maximum de ce moment où j’y suis entrée. Je me suis dit : profite ! On n’a pas le droit de trouver ça banal, pas le droit de ne pas ressentir l’importance de l’Histoire, de la République. » Elle a vécu ces premiers jours avec les yeux grands ouverts, « comme une étudiante qui arrive dans sa nouvelle université. Il y avait comme une semaine d‘intégration avec les inscriptions, les formalités administratives, la découverte des murs et des nouveaux collègues. »
Lecture zen
Lorsqu’on pénètre dans le Palais du Luxembourg, siège du Sénat depuis plus de deux siècles, l’expression « les ors de la République » prend toute sa dimension. Ici, le poids de l’histoire peut sembler écrasant. À l’automne 2017, Catherine Fournier, fraîchement élue sénatrice du Pas-de-Calais, y a fait ses premiers pas. Elle a ressenti cette charge. « J’ai essayé de profiter au maximum de ce moment où j’y suis entrée. Je me suis dit : profite ! On n’a pas le droit de trouver ça banal, pas le droit de ne pas ressentir l’importance de l’Histoire, de la République. » Elle a vécu ces premiers jours avec les yeux grands ouverts, « comme une étudiante qui arrive dans sa nouvelle université. Il y avait comme une semaine d‘intégration avec les inscriptions, les formalités administratives, la découverte des murs et des nouveaux collègues. »
Le siège numéro 210
Un an après, l’ancienne maire de Fréthun a-t-elle la sensation d’être totalement entrée dans son nouveau costume ? «Oui, je dirais qu’il m’a fallu trois ou quatre mois d’adaptation, d’observation. Aujourd’hui je suis pleinement sénatrice». Même si elle se perd encore parfois dans les méandres des différentes ailes du palais, elle semble en effet à son aise dans la prestigieuse salle des conférences ou dans les travées de l’Hémicycle, où elle occupe le siège nº210, parmi la cinquantaine de ses collègues du groupe Union centriste.
« En quittant la mairie de Fréthun, en arrivant ici, j’ai quitté ma zone de confort, reprend Catherine Fournier. Quand on évolue comme ça, il y a un doute, on se demande si on va y arriver. Mais ce doute se chasse par l’action. » Fréthun, parfois, semble loin derrière : «J’ai tourné la page. J’ai démissionné du conseil, je me suis faite invisible pour laisser la place à mon successeur Guy Heddebaux. Maire, c’est très difficile, d’immenses responsabilités pèsent sur vous. On vit avec une boule au ventre en permanence. Et cette boule au ventre, depuis que je suis au Sénat, je l’ai perdue. »
Présidente d’une commission spéciale
À son arrivée au Sénat, Catherine Fournier a été affectée à la commission des affaires sociales, l’une des sept commissions permanentes de la chambre haute. Le 10 octobre, elle a été élue présidente d’une commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi PACTE (relative à la croissance et la transformation des entreprises). C’est une commission de 37 membres. «C’est un sujet qui me tient à cœur, je voulais en être, dit Catherine Fournier. Nous sommes cinq de mon groupe, et par un concours de circonstances, on m’a proposé la présidence. Je n’ai pas hésité. En tant que président, on est là pour que tout se passe bien, que les débats se déroulent dans la sérénité. C’est un travail d’organisation, moins lourd que celui de rapporteur. » Rapporteur, elle l’a été en février, sur une partie du projet de loi Avenir professionnel.
Présidente d’une commission spéciale
À son arrivée au Sénat, Catherine Fournier a été affectée à la commission des affaires sociales, l’une des sept commissions permanentes de la chambre haute. Le 10 octobre, elle a été élue présidente d’une commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi PACTE (relative à la croissance et la transformation des entreprises). C’est une commission de 37 membres. «C’est un sujet qui me tient à cœur, je voulais en être, dit Catherine Fournier. Nous sommes cinq de mon groupe, et par un concours de circonstances, on m’a proposé la présidence. Je n’ai pas hésité. En tant que président, on est là pour que tout se passe bien, que les débats se déroulent dans la sérénité. C’est un travail d’organisation, moins lourd que celui de rapporteur. » Rapporteur, elle l’a été en février, sur une partie du projet de loi Avenir professionnel.
Catherine Fournier a posé deux questions au gouvernement, l’une en novembre 2017 sur les prêts à taux zéro dans le cadre de loi sur le logement, l’autre en octobre dernier à propos du corridor maritime et du fret irlandais. Elle est intervenue à de nombreuses reprises en séance pour défendre des amendements, interpeller le gouvernement… Elle participe par ailleurs à la délégation sénatoriale aux entreprises. Dans le cadre de son mandat, elle organise, le 4 décembre prochain au Sénat, un colloque sur le Brexit.
«Elle est vite entrée dans le mouvement»
Si Catherine Fournier semble avoir pris la mesure de sa fonction, elle le doit aussi à l’aide de Monique Bourgoin, son assistante parlementaire à Paris (Catherine Fournier a embauché un autre collaborateur, Paul Halluin, chargé de l’épauler dans son travail sur le territoire du Pas-de-Calais).
Voici vingt-cinq ans que cette femme écume le Sénat, où elle a assisté plusieurs parlementaires, dont le maire de Laval François Zocchetto. De l’institution, elle connaît l’histoire et les mœurs. « Quand j’ai été élue l’an dernier, j’ai reçu peut-être cent cinquante CV d’assistants parlementaires, dit Catherine Fournier. J’ai choisi Monique parce que son expérience compensait mon inexpérience. Et aussi parce qu’elle venait juste d’écrire un mémoire sur les conséquences de la Loi NOTRe sur les communes. Un sujet auquel j’étais très sensible. »
Au quotidien, Monique Bourgoin gère l’agenda de la Fréthunoise, guide ses pas, travaille ses dossiers, la conseille. Comment juge-t-elle cette première année ? «Je trouve Catherine très à l’aise. Elle est entrée très vite dans le mouvement, et s’est imposée très rapidement. Il y a des parlementaires qui mettent un an avant d’oser prendre la parole. Elle n’a mis qu’un mois avant de poser sa première question au gouvernement en séance publique. »
Vingt-deux années de mairie
Catherine Fournier est âgée de 62 ans. Chef d’entreprise, elle est devenue maire de Fréthun en 1995, succédant à son père René Hochart. Elle a été conseillère départementale, puis conseillère régionale en 2015, élue sur la liste conduite par Xavier Bertrand.Elle est élue sénatrice en septembre 2017 et doit quitter son fauteuil de maire, en vertu de la loi sur le non-cumul des mandants. Laissant la place à son premier adjoint Guy Heddebaux, elle démissionne quelques semaines plus tard de son mandat de conseillère municipale.
À Paris trois jours par semaine
Les semaines parisiennes de Catherine Fournier commencent généralement le mardi matin, lorsqu’elle prend le train de 8 h 15 pour rejoindre la capitale. Lorsqu’elle arrive, elle assiste à la réunion de son groupe Union centriste, où l’on prépare la séance publique de l’après-midi. Le mardi est souvent consacré à la séance télévisée des questions au gouvernement. Le reste de la semaine, la sénatrice enchaîne séances et réunions, en fonction des différentes commissions auxquelles elle appartient.
Au Sénat, elle dispose d’un petit bureau, qu’elle partage avec sa collaboratrice Monique Bourgoin. Il est au premier étage d’un vaste modulaire installé au beau milieu de la cour d’honneur du Sénat. En effet, des travaux sont en cours dans le bâtiment de la rue de Vaugirard qui abrite les bureaux habituels. Très peu de sénateurs disposent d’une chambre. Catherine Fournier a pris ses habitudes dans un hôtel de la place de la Sorbonne, avec lequel elle a négocié des tarifs. Les Sénateurs disposent d’une enveloppe mensuelle de 7 100 € pour la rémunération de leurs collaborateurs. Les « provinciaux » perçoivent une avance mensuelle de 1 200 € pour les frais d’hébergement.
«Elle est vite entrée dans le mouvement»
Si Catherine Fournier semble avoir pris la mesure de sa fonction, elle le doit aussi à l’aide de Monique Bourgoin, son assistante parlementaire à Paris (Catherine Fournier a embauché un autre collaborateur, Paul Halluin, chargé de l’épauler dans son travail sur le territoire du Pas-de-Calais).
Voici vingt-cinq ans que cette femme écume le Sénat, où elle a assisté plusieurs parlementaires, dont le maire de Laval François Zocchetto. De l’institution, elle connaît l’histoire et les mœurs. « Quand j’ai été élue l’an dernier, j’ai reçu peut-être cent cinquante CV d’assistants parlementaires, dit Catherine Fournier. J’ai choisi Monique parce que son expérience compensait mon inexpérience. Et aussi parce qu’elle venait juste d’écrire un mémoire sur les conséquences de la Loi NOTRe sur les communes. Un sujet auquel j’étais très sensible. »
Au quotidien, Monique Bourgoin gère l’agenda de la Fréthunoise, guide ses pas, travaille ses dossiers, la conseille. Comment juge-t-elle cette première année ? «Je trouve Catherine très à l’aise. Elle est entrée très vite dans le mouvement, et s’est imposée très rapidement. Il y a des parlementaires qui mettent un an avant d’oser prendre la parole. Elle n’a mis qu’un mois avant de poser sa première question au gouvernement en séance publique. »
Vingt-deux années de mairie
Catherine Fournier est âgée de 62 ans. Chef d’entreprise, elle est devenue maire de Fréthun en 1995, succédant à son père René Hochart. Elle a été conseillère départementale, puis conseillère régionale en 2015, élue sur la liste conduite par Xavier Bertrand.Elle est élue sénatrice en septembre 2017 et doit quitter son fauteuil de maire, en vertu de la loi sur le non-cumul des mandants. Laissant la place à son premier adjoint Guy Heddebaux, elle démissionne quelques semaines plus tard de son mandat de conseillère municipale.
À Paris trois jours par semaine
Les semaines parisiennes de Catherine Fournier commencent généralement le mardi matin, lorsqu’elle prend le train de 8 h 15 pour rejoindre la capitale. Lorsqu’elle arrive, elle assiste à la réunion de son groupe Union centriste, où l’on prépare la séance publique de l’après-midi. Le mardi est souvent consacré à la séance télévisée des questions au gouvernement. Le reste de la semaine, la sénatrice enchaîne séances et réunions, en fonction des différentes commissions auxquelles elle appartient.
Au Sénat, elle dispose d’un petit bureau, qu’elle partage avec sa collaboratrice Monique Bourgoin. Il est au premier étage d’un vaste modulaire installé au beau milieu de la cour d’honneur du Sénat. En effet, des travaux sont en cours dans le bâtiment de la rue de Vaugirard qui abrite les bureaux habituels. Très peu de sénateurs disposent d’une chambre. Catherine Fournier a pris ses habitudes dans un hôtel de la place de la Sorbonne, avec lequel elle a négocié des tarifs. Les Sénateurs disposent d’une enveloppe mensuelle de 7 100 € pour la rémunération de leurs collaborateurs. Les « provinciaux » perçoivent une avance mensuelle de 1 200 € pour les frais d’hébergement.
Bruno Mallet
Journaliste La voix du Nord
